Ils fuient


Je vois la révolte d’une population meurtrie
Des incendies, des assassinats et des tueries

J’entends les foules et les altercations policières.
Autant de terrorisme que de réchauffement planétaire.
Autant de froid que de victimes de la guerre.
Vivant dans un climat de sauvageries et d'émeutes populaires

Et puis l’exil à coup sûr
À l’horizon on verra apparaître le nouvel homme
Terrassé par la furie de la nature,
Tétanisé par le sort d’une planète obscure
Mort avant d’être mort, en somme

Transformé en plastique pour la circonstance
Complètement mécanisé et sans essence
Il se décompose lentement pour prendre de l’avance
Sur son temps qui n’a jamais eu de sens
  
Sa science transformera la libido en aliment
Consommable, bourrée de vitamines et d’agents
Faisant de nous des petits robots blindés jusqu’à l’os
Au-dessus de tout comme de vrais boss

À moins qu’il ne reste plus que des chefs frustrés
De ne plus avoir assez d’Indiens à gouverner
La pierre philosophale entre les jambes écartées
Et l’ego qui craque de ne pouvoir transcender

Même les chevaux auront l’âme qui souffle
Comme des buffles qui se couchent...abattus !
Mais bizarrement en attendant, ils fuient
Comme un tas d’autres sur la terre
Fuient la mort et la misère
Fuient l’ouragan et la guerre
Ils fuient

Ils tombent
Fuir la prochaine hécatombe
Pluies de vent ou pluies de bombes
Comme tous les autres ils succombent
Ils tombent

On les voit sur toutes les chaînes
Marées de sang à la chaîne
De grands appels au secours
Humanité sans recours

C’est la nature qui se déchaîne
Nature, nature, nature humaine
Au ciel paraît-il le bruit court
Qu’on est à la fin du parcours

Les anges hurlent dans nos campagnes
La mort, la mort les accompagne
Le grand Pan crie qu’il est vivant
Et qu’il y aura des survivants

Ils fuient
Un réel fou qui les atterre
Fuient les légions et les mausers
Fuient la paix des cimetières
Ils fuient

Ils tombent
Fuir les fosses qui se comblent
Le ciel explose et la nuit tombe
Creuse de nouvelles catacombes
Ils tombent

De pieux druides sous les chênes
Supplient Prométhée qu’on renchaîne
Les dieux comme les humains sont sourds
Les dieux comme les humains...toujours

Ils fuient
Comme un tas d’autres sur la terre
Fuient la mort et la misère
Fuient l’ouragan ou la guerre

Ils fuient...Ils fuient...Ils fuient

Paroles et musique : Blanchette/Gélinas



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